Love Machine : Gush fait son retour

Gush c'était notre petite pépite rock il y a trois ans déjà, leur album Everybody's God a été une bande son pour quelques-uns d'entre nous.



Les quatre voix ont rythmé, en boucle, quelques mois de notre vie, on a eu envie de faire l'amour ou de tomber amoureux en écoutant Let's Burn Again, d'autres ont fumé dans et avec Vondelpark pendant que certains rentraient éméchés tout en se sentant beaux grâce aux Gush. Chacun des morceaux réussissaient à faire marcher l'imaginaire ou à enclencher les souvenirs.

Mais oui, Gush avait réussir à saisir les mélodies et les couleurs d'une partie de notre génération, il y avait eu fusion entre nous et leur musique. La mélancolie teintée, la tristesse parfois nuancée par des moments d'énergie extrême, d'exaltation, un entre deux qui nous caractérisait plutôt bien. Les influences rock des années 60, le gospel, la pop formaient un joyeux mélange dont on ne se lassait pas. Les voix étaient parfois aiguës, parfois un peu rauques, beaucoup de nuances, jamais de linéarité.

Les fans de la première heure attendaient avec impatience le retour du quatuor, et c'est arrivé il y a plusieurs jours. Mais que s'est-il passé ? Un mélange de Daft Punk, d'électro 80's et d'une certaine musique pop/rock qui marche en ce moment (pas de nom ils sont presque tous confondables). Vincent a-t-il été dégoûté du rock pendant sa tournée avec Johnny ? Ou ce dernier lui aurait-il donné la recette pour adapter sa musique selon les modes et les époques ? Siblings n'est pas mauvais à proprement parler, il fait même bouger un peu la tête et les pieds en rythme, il est juste terriblement banale. En espérant que Gush n'ait pas délaissé son âme rock et créatrice pour de l'électro synthé qu'on entend trop par ici.

Préférant vous laisser sur du bon Gush : 




A.D

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