[REPORT] Festival Fnac Live 2014

Ce troisième week-end de Juillet annonce le retour du festival gratuit Fnac Live sur la place de l'Hôtel de Ville de Paris, nous nous armons de notre bonne humeur pour participer à cette 4ème édition sous un soleil de plomb.

Crédits photos : Blog RICARD SA LIVE MUSIC 


Jeudi 17 juillet

La programmation est au rendez-vous, le public également. vacanciers ou travailleurs du mois de juillet se sont donnés rendez-vous dès 17h30 sur la Place de l'Hôtel de Ville, chacun le sourire aux lèvres.
Nous arrivons lorsque Arthur Béatrice commence son set, grande découverte pour ma part je me faufile dans une foule déjà conséquente. Leur premier album Working Out avait déjà fait chanter mes oreilles, ce fut le cas en live. Belle prestation, ils nous emmenèrent dans des contrées proche de la voie lactée. Les voix de Hamish Barnes et d'Ella Girardot se mêlèrent pour un set efficace, certains ne se laissent pas prendre trop prendre, sûrement impatients de voir apparaître les deux têtes d'affiche du jour : Julien Doré & -M-. Ce fut dommage de s'apercevoir que la demi-heure qui leur était accordée soit si rapide à nos yeux mais belle occasion de les découvrir sur scène. La fougueuse Karen Marie Orsted alias Mo nous a surpris par son énergie. Ne connaissant que trés peu, je fus agréablement surprise par sa prestation, la chaleur ne l'empêcha guère de vaciller à droite et à gauche de la scène. Le tant attendu Julien Doré entre en scène, la température monte à la vue du jeune homme attraper son micro devant un immense LOVE à l'image de son dernier album. Les mélodies pop s'enchaînent pour le plus grand bonheur du public, il n'hésite pas à escalader comme à son habitude pour offrir un show digne de toutes les attentes. Les filles sont survoltées à l'écoute de la si délicieuse voix du gagnant de la Nouvelle Star. Quelques instants où certains se regardent dans les yeux en hochant la tête en rythme pendant que la place de l'Hôtel de Ville acceuille une foule de plus en plus conséquente. L'avenue Victoria est noire de monde, la circulation devient difficile pour accéder à divers points stratégiques sur la place. "Paris-Seychelles" laisse place à la folie dans le public, chacun attrape son voisin pour danser et virevolter sur la mystérieuse voix de Julien Doré. Le concert s'achève sur de nombreux applaudissements, certains en redemandent pendant que d'autres se préparent à la folie Chédid qui ne saurait tarder. Nous nous faufilons dans la cour de la Mairie pour se procurer quelques brevages, notre gorge devient sèche pendant que les gens papillonnent autour de nous, se parlent, se regardent et rient.




Vendredi 18 juillet 

Un jour trés attendu par notre équipe, la programmation nous laissait bouche-bée à l'idée de s'y rendre. Le moment où nous arrivons, Glass Animals commence son set avec une place plus clair et accessible que la veille. Chapeau et lunettes noires sur le nez, nous nous faufilons pour assister à notre premier concert de la journée. Une ambiance particulière et agréable s'empare de la scène jusqu'à la foule, nous n'arrivons pas à poser une étiquette sur le "style" des jeunes anglais, de l'électro oui mais laquelle ? Le batteur manie les pédales pieds nus, chapeau ! Malheureusement l'envie de danser n'est pas au rendez-vous, nous restons plutôt statiques en hochant la tête quelques instants par titres joués. La folie de La Femme entre en scène, nous les retrouvons après un set plus que sympathique quelques semaines plus tôt au festival Solidays. Leur style vestimentaire nous surprend toujours autant, les morceaux s'enchaînent sans la réelle folie que nous connaissons d'eux, ils font le minimum de ce qu'on attend d'eux. L'ambiance se réchauffe vers la fin du set, chacun se laisse aller à son envie de se déhancher au son d'"Antitaxi". Breton enchaîne doucement, l'ambiance est timide avant de réchauffer l'écoute des titres fars, le public ne desemplit pas au fil des minutes.
La folie de Gaëtan Roussel s'empare de la scène de l'Hôtel de Ville, l'énergie de l'ancien membre de Louise Attaque atteint les quatre coins de la place sans exception. Emportés par les titres de Ginger, les sauts se multiplient pendant que le public conquis laisse éclater sa joie de vivre symbolique du mois de juillet. Les paroles sont emportés par le vent et reprises par les spectacteurs "Dis moi encore que tu m'aimes" se glisse doucement aux oreilles de chacun pendant que d'autres se suprennent à se dandiner sur les douces paroles d' "Inside Outside". Un saut trop haut blessa le chanteur mais il ne laissa pas distraire par la douleur en affichant son sourire et son talent jusqu'à la dernière seconde de son set. La nuit tombe doucement sur la capitale alors que Pedro "Busy P" Winter et sa clicque arrivent, oublié l'idée du DJ seul derrière ses platines rappelant les clubs sombres, l'assistance à le droit à un veritable show, danseurs se mêlent aux divers morceaux qui réussissèrent à faire danser les milliers de personnes présentes pour la clôture de la journée.



A.Cusack


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