« LADY GAGA’s artRAVE : The
ARTPOP Ball »
Zenith de la
Villette, 31 octobre 214
Après des débuts auréolés de succès, la « new queen of pop » Lady Gaga poursuit sa quête du trône en sortant ARTPOP en novembre 2013. Un album éclectique et intéressant que la chanteuse désigne comme une expérience entre musique, technologie et art
contemporain. Malgré
une promotion poussée, l’album peine à convaincre la critique et
le public
. Quand The Fame (et sa réédition The Fame Monster) se vendait à 16 millions d’exemplaires, que Born This Way dépassait les 8 millions de copies, ARTPOP ne dépassera pas les 2 millions de disques, un flop retentissant pour Lady Gaga. Prête à le défendre, la chanteuse s’est tout de même lancée dans la nouvelle tournée mondiale « artRAVE : The ARTPOP Ball » sur près de 80 dates. Présenté comme une rave party mêlant musique, mode et danse, l’événement était-il aussi cool que prévu ?
. Quand The Fame (et sa réédition The Fame Monster) se vendait à 16 millions d’exemplaires, que Born This Way dépassait les 8 millions de copies, ARTPOP ne dépassera pas les 2 millions de disques, un flop retentissant pour Lady Gaga. Prête à le défendre, la chanteuse s’est tout de même lancée dans la nouvelle tournée mondiale « artRAVE : The ARTPOP Ball » sur près de 80 dates. Présenté comme une rave party mêlant musique, mode et danse, l’événement était-il aussi cool que prévu ?
HUIT HEURES TRENTE : ARRIVÉE AU ZÉNITH DES L’AURORE.
Vous avez bien lu. Il est presque neuf heures du matin quand je rejoins mes amis au Zénith de la Villette. En fan névrosé qui se respecte, j’ai effectivement l’intention d’attendre toute la journée pour être le mieux placé possible. Vous me dites fou ? Je suis pourtant loin d’être le premier puisqu’une centaine de "Little Monsters" s’agglutine. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est déjà un spectacle. Talons, bas résilles, robes et perruques arrivent de partout. Lady Gaga inspire à ses fans les créations les plus extravagantes. Une bande de freaks pour certaines, je parlerais plutôt de fans dévoués. De toute façon, on fait ce qu’on veut, "We’re Born this way".
DIX-HUIT HEURES DIX : ENTREZ, JEUNES MONSTRES.
Après dix heures d’attente, nous accédons enfin à la salle. Après une fouille du sac et du corps (miam !), mon appareil photo, mes amis et moi arrivons
dans le Zénith. Et après quelques mètres courrus, nous arrivons à gratter un magnifique quatrième rang en fosse. Déjà sur les écrans s’affichent "#artRAVE" et un son électronique nous accueille. La Villette se remplit peu à peu et les premières notes de musique des « premières parties » se font entendre. Apparaît alors Breedlove, jeune new-yorkais tout en zébrures, qui débute sa prestation. Vingt minutes d’une sauce rock-glam réchauffée qui ne prendra ni avec moi, ni avec le reste du public et qui m’obligera même à m’asseoir. L’artiste quitte la scène annonçant Lady
Starlight. Amie fidèle de Gaga depuis ses débuts, la performer se lance dans un set techno
des plus ennuyeux qui ne fera bouger que quelques têtes dans l’assistance.
VINGT ET UNE HEURE VINGT : LE RIDEAU TOMBE.
C’est l’heure. Le rideau blanc qui cachait la scène tombe et nous découvrons enfin le décor. Même si Lady Gaga nous avait habitués à la grandeur (un château de trois étages pour sa précédente tournée par exemple), la maison futuriste aux formes
arrondies est parfaitement en adéquation avec l’univers pop et moderne de son ARTPOP. L’introduction d’ARTPOP (l’un des titres de l’album éponyme) débute avec l’arrivée des musiciens vêtus de blanc, et des danseurs, eux plus colorés. AHHH. Lady Gaga sort de sous la scène vêtue d’un body pailleté et d’une paire d’ailes dorées. Après avoir salué la foule, la star se
lancera dans deux heures d’une ARTRAVE de folie.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Lady Gaga est énergique. Près de 25 chansons seront chantées lors de la soirée, la grande majorité provenant d’ARTPOP (13 sur les 15
titres de l’album). Prête à défendre son projet jusqu’au bout, la chanteuse ne
proposera que des versions raccourcies de ses premiers grands tubes Just Dance, Poker Face ou Telephone et précisera en milieu de concert que ceux qui sont
venus voir l’ancienne Gaga peuvent
partir dès maintenant. Le ton est donné. Entre chorégraphies intenses et moments pleins de douceur au
piano, on note une véritable diversité des tableaux proposés.Et la diversité sera à l’honneur ce soir. Enchaînant les tenues les plus folles (le bikini coquillage, la robe pieuvre…), les perruques les plus colorées (blonde, verte, noire…), la chanteuse prendra le temps, entre certaines
chansons, de défendre ses idéaux en
prônant la liberté sexuelle et la liberté artistique de tout le
monde. Elle invitera même un jeune garçon gay sur scène après avoir lu une lettre qu'il lui avait lancée. Probablement un peu sur-joué et selon moi un peu réchauffé, le sujet de la diversité semble quand même beaucoup toucher Lady Gaga, plus sincère et émotive que jamais.
VINGT-TROIS HEURES QUINZE : LA LADY S’ENVOLE.
Après plusieurs minutes de
mercis, des bisous et une Gaga plus belle que jamais dans sa robe de mariée, c’est l’heure des adieux. Mes pieds
nus sont fatigués, mes yeux sont brillants
et comme à son habitude, Gaga aura fait le job : satisfaire ses fans. Pour ceux comme moi qui n’avaient pas été
vraiment convaincus par l’album ARTPOP, le concert
aurai pu être un enfer. Mais la
chanteuse réussit le pari de proposer
un spectacle divertissant, des versions live bien plus agréables que les versions studio de certains
titres, sans oublier de montrer à tous qu’elle n’a perdu le plus important : sa voix incroyable, son cul magnifique et son énergie débordante. Merci Lady.
Commentaires
Enregistrer un commentaire